Manger à Venise, des recettes vénitiennes avant tout.

Voici un petit guide de la gastronomie vénitienne et de ses îles, je n’ai pas l’intention de jouer à l’inspecteur du guide Michelin ou de détrôner Tripadvisor dans le registre des avis sur les restaurants, d’autant plus qu’à ce jour, chat GPT vient s’ajouter à la liste des conseillers culinaires de voyage, le nouveau « François Régis Gaudry » parait-il ! LOL

Après avoir franchi quelques ponts qui vous vont vous ouvrir l’appétit, votre estomac va vite crier famine.

Un peu comme le renard par l’odeur alléchée, les effluves des cuisines vont vite pousser votre estomac à choisir une bonne table pour le repas.

Et c’est ici que commence le dilemme : où est-ce que l’on peut bien manger et des plats typiquement vénitiens de préférence ?

Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas très amateur des restaurants proches de la place saint-marc sont devenus des cantines à touristes, quant aux guides quels qu’ils soient, ils peuvent vous indiquer un très bon restaurant, qui est devenu quelques mois après la publication des avis sur le site, une auberge quelconque ou pire un restaurant digne de faire la une dans l’émission Cauchemar en Cuisine.

Pour ceux qui n’ont pas d’attente particulière sur la gastronomie et qui souhaitent juste « mettre un peu de carburant dans le moteur » sachez qu’il y a un Mac Donald à Venise. La chaine de pizzérias RossoPomodoro est présente aussi.

Sinon, il va falloir creuser un peu pour trouver un bon restaurant, une bonne pasticceria (pâtisserie en italien) ou simplement une épicerie qui va vous régaler et vous laisser un bon souvenir de votre voyage, car comme le soulignait Auguste Escoffier, la cuisine est la base du véritable Bonheur.

Je trouve qu’il est difficile de recommander une adresse en particulier car nous n’avons pas tous les mêmes gouts, les mêmes attentes. Et puis comme je vous le disais un peu plus haut en parlant des guides, un restaurant est bon aujourd’hui, si demain il est vendu ou change de chef, il peut devenir illico presto, une cantine de bas étage !

Parlons plutôt de la cuisine vénitienne et donc de ce que vous allez trouver dans votre assiette en arrivant sur place.

C’est une cuisine qui propose beaucoup de plats à base de produits de la mer (logique) et d’huile d’olive. Il n’y a qu’à visiter le marché du Rialto dans le quartier San Polo pour s’en rendre compte.

• Un plat typique que vous allez retrouver à la carte de beaucoup de restaurants (bien qu’il soit d’origine napolitaine) ce sont les Spaghettis alle vongole. Des spaghettis aux moules de la lagune vénitienne bien sûr.
• Les fameux Cichettis (prononcez Tchiquetti). Cela ressemble un peu aux pinchos du pays basques ou aux tapas espagnols. Ce sont des hors d’œuvres qui déclinent une infinie variété de mélange, charcuterie locale, croquettes de thon et la fameuse crème de morue, dont chaque établissement possède une recette « della mama ».
• L’incontournable « Spritz« . Accompagné de cichettis, c’est un apéritif réussi ! Ce cocktail, originaire de Venise, à l’époque de la domination de l’empire d’Autriche, est composé d’un peu de Prosecco, d’un peu d’eu gazeuse et d’un peu de liqueur douce amère comme le Campari ou l’Aperol. Depuis 2010, cet apéritif typiquement vénitien s’est largement répandu en Europe.
• Sinon, pour les amateurs d’expérience authentique, rendez-vous au Harry’s bar, non loin de la place Saint-marc, c’est ici qu’a été inventé en 1948 un autre coktail à base de Prosecco et de nectar de pèches blanches, le Bellini. Mon épouse en est folle, tout comme Ernest Hemingway l’était en son temps.

Pour les gourmands et les vrais amateurs de cuisine, je vous conseille d’essayer de prendre un cours de cuisine italienne, on commence à trouver des offres intéressantes pour passer un agréable moment lors de son voyage à Venise.

Pour amateurs de gastronimie italienne, je vous rassure, il existe de véritable bonnes adresses dans cette ville. Vous pouvez vous référer à vos guides favoris pour trouver LA bonne adresse, mais aussi compter sur votre flair, votre intuition, à l’odeur qui donne envie, ou la vitrine qui vous attire, ça marche aussi.

J’ai quand même un chouchou

Et si je dois vous donner une seule adresse, ce serait la pizzéria l’anfora, une pizzéria du sestiere san polo, celle-là, je l’adore !

Pas que pour les pizzas, j’adore son emplacement, caché dans une petite ruelle sans prétention.

En sortant, pour digérer, rien de tel qu’une balade dans les ruelles sombres de Venise, sur les traces de Giacomo Casanova.

Ma déception

L’endroit qui m’a le plus déçu pour me restaurer est sans contestation possible l’ile de Burano, à qui je vais décerner la palme du mauvais accueil pour le déjeuner. Ceci relevant d’une expérience personnelle, peut-être qu’il en sera différent pour vous, j’en serai d’ailleurs le premier ravi tant cette île est belle.

Par contre, sur l’ile voisine de Torcello, j’ai trouvé un ristorante superbe accueillant, la villa 600, c’est d’ailleurs un de mes meilleurs souvenirs lors de mes voyages à Venise. Avec des amis, nous avons partagé un apéritif dans le jardin sous les tonnelles, puis un déjeuner sur la terrasse, vraiment un bon souvenir.

En conclusion :

C’est comme partout, une offre importante pour nourrir le tourisme de masse, il reste encore quelques pépites et un incontournable, le bar à Cichettis !